| | | | | | | |  Posté le 15-02-2009 à 14:20:29
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L'accueil réservé à l'époux quand il revient à la maison
L'homme vient de quitter son travail. Il a passé une journée éprouvante, fatiguée par les tracasseries du travail auxquelles s'ajoute les embouteillagesà cette heure de la journée. Son seul souhait est de retrouver le calme, le repos et la sénérité dans son petit royaume. Il est sorti du travail avec l'intention de retrouver le bonheur avec son épouse et ses enfants . Comment la femme vertueuse accueillera son époux dès son retour à la maison ?
Malheureusement parmi les épouses, il en est qui quand son époux rentre à la maison, il ne la trouve pas, se trouvant soit chez ses voisins, soit chez ses amies, soit chez sa famille, sachant bien que même si elle est au travail -pour celles qui travaillent-, son absence de la maison au moment de retour de son époux aura un impact négatif sur son esprit, car tout homme veut que son épouse soit pour lui un lieu de paix avec tout ce que comporte ce mot comme idées : sécurité, repos, quiétude, ect. Il se peut aussi qu'elle soit dans sa maison au retour de son époux, mais qu'elle ne l'accueille pas convenablement ; elle se détourne vite de lui, ne s'intéresse pas à sa venue et s'occupe d'autre chose. La situation peut être même pire que cela ; elle l'accueille certes et ne s'occupe pas d'autre chose, mais quel accueil ?...des cris, des plaintes, des protestations, un visage crispé qui exprime la colère ...accueil qui pousse l'époux à souhaiter retourner là ou il se trouvait !
Chère soeur musulmane, veux-tu que je te cite un exemple qui donne une idée de la manière par laquelle les femmes des compagnons accueillaient leurs époux ? En voici un exemple :
Umm Sulaym -que Dieu l'agrée- perdit son garçon de son époux Abû Talha -que Dieu l'agrée-. Le garçon était malade. Quand son époux rentra à la maison, elle ne lui annoça sa mort qu'après lui avoir présenté le repas et qu'il eut avec elle ce que l'homme a avec son épouse.
Lis cette histoire comme elle est relaté dans les recueils de Hadith et le Sahîh d'al Bukhârî :
Un fils d'Abû Talha souffrait d'une maladie. Il rendit l'âme qu'Abû Talha était hors de chez lui. A son retour, il dit à Umm Sulaym : "Comment va mon enfant ?", elle répondit : "Il est plus calme que jamais " Elle lui présenta son dîner qu'il mangea, puis eut avec elle des rapports. Quand il termina [de satisfaire ses besoins ], elle dit : "Quand une chose a été empruntée par des gens et qu'elle était restée chez eux le temps que Dieu a décrété, ensuite les propriétaires de cette chose l'ont réclamées et l'ont effectivement reprises, ceux qui avaient emprrunté cette chose ont-ils le droit de manifester un quelconque mécontentement ? " Il dit : "Non " Elle lui dit : " Sache que ton fils a quitté ce monde. -Ou est-il, demanda-t-il ? -Il est là dans le cellier " Il dévoila son visage et dit : "Nous appartenons à Dieu et nous retournerons à Lui " .
Le lendemain matin, il se rendit chez l'Envoyé de Dieu  et lui fit part de ce qu'avait fait Umm Sulaym. Il lui dit : "Par Celui qui m'a envoyé avec la vérité, Dieu -Béni et Elevé est-Il- vient de projeter dans sa matrice un garçon, pour avoir pris la perte de son fils en patience".
Sufyân (un des rapporteurs de ce Hadith) a dit : Un homme parmi les Ansâr a dit : "J'ai rencontré neuf de leurs enfants. Ils ont tous appris le Coran".
Combien est remarquable la sagesse d'Umm Sulaym ! Y a-t-il une nouvelle pire que celle que reçoit le père de la mort de son fils ? L'effet d'une telle nouvelle est profond et le choc est grand sur le père . Et pourtant une nouvelle pareille a été accueillie par Abû Talha par la satisfaction et l'abnégation ! Mais tout le mérite revient à qui ? C'est certes à son épouse Umm Sulaym -que Dieu l'agrée-.
La première question qu'a posé l'époux, dès son retour à la maison, était sur l'état de son fils malade : "Comment va mon fils, a-t-il dit ? "...
Lui a t'elle répondu directement : "Il est mort! " ?
...Umm Sulayml, la sage, n'a pas voulu lui donner une telle réponse alors qu'il venait à peine de rentrer chez lui, fatigué et inquiet, tout en ne lui ayant pas menti ; elle lui a dit : "Il est plus calme que jamais ", pratiquant ainsi une restriction mentale -tawriya' qui l'a tranquilisé sur l'état de son fils, sans lui mentir puisque avec sa mort, il est effectivement plus calme que jamais. Et puis, avant d'annocer la mort de son fils à son époux, elle lui apporta son repas du soir qu'il mangea, et certes il ne l'aurait pas mangé si elle lla lui avait annocée auparavant. En plus de cela, elle le laissa faire avec elle ce que l'homme fait avec son épouse.
Quand elle a prédisposé son époux à recevoir la triste nouvelle, elle fit, dans son discours, une introduction à laquelle il crut t admit, afin de l'amener à accepter la décision de Dieu le Très-Haut en toute logique. Elle lui demanda : "Est-il du droit des gens qui ont un dépôt appartenant à d'autres gens, de se consterner s'ils veulent reprendre leur dépôt ?" Quand il dit : "Non ", elle l'informa alors que son fils avait quitté ce monde.
Certes, son fils est un dépôt confié par Dieu a repris Son dépôt.
Sais-tu maintenant, chère soeur qui est déjà mariée, ou celle qui va bientôt se marier -s'il plaît à Dieu- comment accueillir ton époux ?
Ecrit par Ibrahîm ben Salih Al-Mahmûd |
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