Sujet :

Le Prophète (sws) et son assistant

iqkra
   Posté le 22-12-2006 à 16:14:29   

salamou3èlèykoum wrtl Alllah wbrt

Bismillâhi-rRahmâni-rRahîm

Quelques jours avant sa mort, le Prophète (sws) demanda au peuple de réparer toutes injustices qu'il aurait pu commettre afin de mourir libéré de toute mauvaise action. Tous les assistants versèrent des larmes et s'écrièrent " Apôtre de Dieu, tout les torts que tu aurais envers nous sont effacés. C'est nous qui sommes tes débiteurs !"

Un homme nommé Okasha se leva et dit: " Telle nuit à tel endroit dans telle expédition, j'avais fait marcher mon chameau à coté du tien. Tu as voulu donner un coup de fouet à ton chameau, mais le coup m'a atteint et m'a causé une vive douleur. Voila le tort que tu as envers moi."

Le Prophète (sws) lui dit : " voici mon corps, si tu veux me frapper, frappes"

Je le veux répliqua Okasha . Le Prophète (sws) envoya Bilal chercher son fouet de roseau entouré de cuir qui était dans la maison de Fatima. Mais lui demanda de ne pas révéler l'usage qu'il veut en faire pour ne pas la tourmenter.

Toute l'assistance se tourna vers Okacha et lui dirent : "N'as tu pas honte et ne crains tu pas Dieu de frapper son Prophète?! Pourquoi ne pas lui faire abandon de cette réparation? "

Le Prophète (sws) leur répondit : "Ne lui dites rien, il réclame ce qui est son droit !"

Othman dit : "Vends moi ô Okasha ton droit pour 100 chameaux !" Abdel Rahman fit la même offre , et chacun des compagnons lui parla mais en vain. Quand le fouet arriva , Ali se leva et dit : " ô Okasha, le Prophète est faible et malade, il ne pourra pas supporter un coup. Au lieu de le frapper une fois, donnes moi 100 coups aussi fort que tu voudras ! "

Tout les autres s'offrirent également en disant "frappes sur moi". Mais Okasha ne se laissa pas fléchir, et prit le fouet de la main de Bilal. Le Prophète () lui dit : " approches toi Okasha... Maintenant frappes, mais pas trop fort, car je suis faible et je ne pourrai supporter un coup vigoureux." Toute l'assemblé tremblait et pleurait... Okasha rajouta encore : "cette nuit là, j'étais découvert et toi tu es vêtu d'une robe et d'un manteau, comment pourrait-il y avoir réparation? "

Le Prophète (sws) se dépouilla de ses affaires... les pleurs se faisaient entendre de plus en plus... alors Okacha jeta le fouet, se précipita sur le Prophète et pressa son visage contre sa poitrine en sanglotant !! Les larmes coulèrent des yeux du Prophète... tous les assistants pleurèrent de sorte que la mosquée fut couverte de larmes. Okacha resta quelques instants comme ça, et le Prophète (sws) lui demanda pourquoi il avait agi ainsi?

" O Prophète, je crains comme tout le monde que ce soit le dernier jour que l'on te voit vivant, j'ai voulu le jour ou on te dis Adieu rapprocher mon visage de ton corps, en espérant obtenir par là que Dieu préserve le mien du feu de l'enfer." Le Prophète (sws) lui dit: "Il est préservé ... Il est préservé ... Il est préservé ! "

Membre désinscrit
   Posté le 23-12-2006 à 07:55:58   

iqkra a écrit :

salamou3èlèykoum wrtl Alllah wbrt

Bismillâhi-rRahmâni-rRahîm

Quelques jours avant sa mort, le Prophète (sws) demanda au peuple de réparer toutes injustices qu'il aurait pu commettre afin de mourir libéré de toute mauvaise action. Tous les assistants versèrent des larmes et s'écrièrent " Apôtre de Dieu, tout les torts que tu aurais envers nous sont effacés. C'est nous qui sommes tes débiteurs !"

Un homme nommé Okasha se leva et dit: " Telle nuit à tel endroit dans telle expédition, j'avais fait marcher mon chameau à coté du tien. Tu as voulu donner un coup de fouet à ton chameau, mais le coup m'a atteint et m'a causé une vive douleur. Voila le tort que tu as envers moi."

Le Prophète (sws) lui dit : " voici mon corps, si tu veux me frapper, frappes"

Je le veux répliqua Okasha . Le Prophète (sws) envoya Bilal chercher son fouet de roseau entouré de cuir qui était dans la maison de Fatima. Mais lui demanda de ne pas révéler l'usage qu'il veut en faire pour ne pas la tourmenter.

Toute l'assistance se tourna vers Okacha et lui dirent : "N'as tu pas honte et ne crains tu pas Dieu de frapper son Prophète?! Pourquoi ne pas lui faire abandon de cette réparation? "

Le Prophète (sws) leur répondit : "Ne lui dites rien, il réclame ce qui est son droit !"

Othman dit : "Vends moi ô Okasha ton droit pour 100 chameaux !" Abdel Rahman fit la même offre , et chacun des compagnons lui parla mais en vain. Quand le fouet arriva , Ali se leva et dit : " ô Okasha, le Prophète est faible et malade, il ne pourra pas supporter un coup. Au lieu de le frapper une fois, donnes moi 100 coups aussi fort que tu voudras ! "

Tout les autres s'offrirent également en disant "frappes sur moi". Mais Okasha ne se laissa pas fléchir, et prit le fouet de la main de Bilal. Le Prophète () lui dit : " approches toi Okasha... Maintenant frappes, mais pas trop fort, car je suis faible et je ne pourrai supporter un coup vigoureux." Toute l'assemblé tremblait et pleurait... Okasha rajouta encore : "cette nuit là, j'étais découvert et toi tu es vêtu d'une robe et d'un manteau, comment pourrait-il y avoir réparation? "

Le Prophète (sws) se dépouilla de ses affaires... les pleurs se faisaient entendre de plus en plus... alors Okacha jeta le fouet, se précipita sur le Prophète et pressa son visage contre sa poitrine en sanglotant !! Les larmes coulèrent des yeux du Prophète... tous les assistants pleurèrent de sorte que la mosquée fut couverte de larmes. Okacha resta quelques instants comme ça, et le Prophète (sws) lui demanda pourquoi il avait agi ainsi?

" O Prophète, je crains comme tout le monde que ce soit le dernier jour que l'on te voit vivant, j'ai voulu le jour ou on te dis Adieu rapprocher mon visage de ton corps, en espérant obtenir par là que Dieu préserve le mien du feu de l'enfer." Le Prophète (sws) lui dit: "Il est préservé ... Il est préservé ... Il est préservé ! "


As-salam3alaykom wr Allah wb

BarakAllah oufiki akhy, de nous avoir fait partager cette histoire
Plus, je lisai, plus mon coeur était attristé
Ah, si on pouvait ressembler à un millième au Prophète (saws)
Si tu as d'autre comme cette histoire, je voudrai les lire et relire
jazakAllah oukhir