Sujet :

Moussa et Khïdar

Rahile
   Posté le 25-05-2004 à 10:26:43   

Moise rassembla les fils d’Israël un beau jour dans une cour très vaste et se mit a exposer l’un de ses discours oratoires le plus éloquent. Il leur fit rappeler les jours de calamité qu’ils avaient endurés sous la souveraineté de pharaon. Il leur parla de la vie future et de la résurrection après la mort.

Son discours était très expressif et impressionnant au point ou les assistant se mirent a pleurer en sanglots comme pour manifester leur repentir et regretter d’avoir agi en pécheurs malfaiteur.

Lorsque Moise arriva a la fin de son discours l’un des assistants s’accrocha a ses basques en disant : « O envoyé de Dieu ! existe-t-il quelque de par le monde plus savant que toi ? » Moise répondit que non.

C’est vrai que Moise était le personne le plus distingué de son siècle, le prophète le plus favorisé parmi les messagers de fils d’Israël. Il avait fait face a pharaon et était sorti vainqueur. Il avait était gratifié par des prodiges miraculeux parmi lesquels la verge et la main blanche. La mer se fendit en deux devant lui lorsque d’un seul coup il frappa de son bâton. Il avait été gratifié par la réception du livre sacré :la Torah. Moise était le seul prophète a qui Dieu avait adressé la parole ouvertement. Ces faveurs étaient réservé a Moise uniquement a l’exempt de tous les messagers. Cependant Moise en répondant négativement a la question de son interrogateur oublia que Dieu avait tracé depuis l’existence une vérité éternelle : la science est très vaste pour qu’un seul homme puisse la contenir, que Dieu n’avait jamais confié son savoir a une seule personne. C’est pourquoi Dieu révéla a Moise cette vérité. Il lui dit : « Il existe un savant parmi tes contemporains plus savant, plus favorisé que toi. Nous lui avons enseigné une science émanant de nous et nous l’avons gratifié de notre miséricorde ».

- Indique moi sa place, dit Moise, pour qu’il m’enseigne une part de la science a laquelle il a été initié. Je veux bien le fréquenter pour que je puisse profiter de sa connaissance et sa certitude. Il se peut qu’il m’indiquera la bonne direction pour que je réussisse a renforcer ma foi ».
- Tu le rencontreras, dit Dieu, au confluent des deux océans.
- Ou Seigneur ? dit Moise. Si tu me donne un signe par lequel je pourrai le distinguer ou réussir a le rejoindre !
- Prend un poisson, répondit Dieu, et met le dans un panier. La ou tu perd le poisson tu rencontrera notre homme.

Moise prépara les provisions et se mit a exécuter ce que Dieu lui avait demandé. Il partir donc a la recherche de Khidr accompagné de son page. Il jura de ne pas retourner avant t’atteindre le confluent des deux mers même si cela irait lui coûter des années de marche. Il était résolu a n’avoir de cesse mais déterminer a tomber sur son objet de convoitise. Il demanda alors a son page de le mettre au courant aussitôt que le poisson regagne la mer.

Arrivés au confluent des deux océans, a l’endroit ou Moise devait rencontrer l’homme de bien, le prophète plongea dans un sommeil profond. Soudainement et a l’insu de Moise la pluie tomba et inonda le panier. Dieu fit rappeler le poisson en vie et celui-ci regagna la mer tranquillement.
A son réveil Moise demanda au page de poursuivre le chemin :

- Allons-y, dit-il que nous poursuivons notre chemin. Il se peut que Dieu nous ouvrira une issue et nous rencontrerons l’homme de bien bientôt.

Cependant satan eut fait oublier au page de penser au poisson. Ils continuèrent donc leur poursuite qu’après certains temps ils sentirent entre fatigués et avoir faim. Moise demanda a son page de leur rapporter leur déjeuner

- Notre voyage nous a causé beaucoup de fatigue, dit-il a son page. Allons-nous reposer un peu et manger pour regagner des forces

Lorsque le page se dirigea vers la panier pour apporter la nourriture, il réalisa l’absence du poisson alors il s’écriât :

- Me crois-tu ? lorsque nous nous sommes abrités près du rocher j’ai oublier le poisson qui, a mon insu, regagna la mer tranquillement. J’ai oublier de te faire rappeler. Certes, satan m’a fait oublier d’y penser.

Moise tira bon augure de cette déclaration. Il se sentit être a la portée de deux coup d’arc ou moins de son but. « c’est bien sur ce que nous désirions, dit-il a son page. Retournons-nous a cet endroit, nous allons certes tomber sur notre objectif ». Ils pressèrent la marche et revinrent a la trace sue leur pas.

Arrivés a l’endroit devant eux. Des le premier contact Moise réalisa que cet homme était un prophète : les yeux enfoncés dans leurs orbites, le visage illuminant d’une lumière tirée de la lumière Divine. L’homme s’était allongé par terre, enseveli d’une robe très large. Il en mit un bout sous sa tête et l’autre bout sous les pieds. Moise se rapprocha de lui en disant:

- Que le salut de Dieu soit sur toi.
- Qui m’adresse ce salut ? Qui es-tu ? L’homme s’exclama en tournant le visage rapidement.
- Je suis Moise
- Le prophète de fils d’Israël ? questionna l’homme.
- Oui. Mais qui t’a parlé de moi ? s’étonna Moise.
- Celui qui t’a envoyé chez moi. Répondit Khidr.

Aussitôt Moise se consola. Voilà qu’il était tombé enfin sur cet homme qu’il avait tant recherché, sur son objet de désir dont il avait fait tout ce voyage pour le rencontrer, Moise s’adressa a l’homme de la manière la plus respectueuse de son éloquence, fit recours a des expressions impressionnantes pour solliciter de l’homme la faveur de lui enseigner la connaissance et le savoir.

- Me permet-tu, ô homme de bien, de t’accompagner ? Donnes-tu l’autorisation a un homme, qui a enduré mille morts pour te rejoindre, de rester avec toi un certains temps ? Un homme qui a peiné, rencontré des périls avant de te tomber sur toi pour le seul but : lui enseigner une part de ta science ainsi que la bonne direction. Je te promet de te suivre, d’être patient et de ne te désobéir point. Oui je te promet de conformer a tes prescriptions et interdictions.
- Tu ne pourras jamais patienter en ma compagnie répondit Khidr. Tu vas rencontrer des phénomènes bizarres et surnaturels. Tu tomberas sur des actions dont l’apparence est abominable mais qui sont, en vérité louables. Tu est imprègne, a l’instar des humains, par le désir du savoir et l’impatience. Tu vas me poser des questions a tort et a travers. Les humains sont portés, en vérité, a choisir la discutions comme un moyen unique pour trouver la conviction. Tu ne vas pas rester silencieux. Tu vas t’opposer a moi plutôt exprimer ton mécontentement face a mes décision que tu irais trouver absurdes et insensées. Or comment pourrais-tu patienter devant ce que tu ne discerne pas ? Ce qui dépasse tes facultés et qui est inaccessible a ton intelligence ?

Moise avait tellement envie de posséder une part de la connaissance, était épris par l’amour d’acquérir la science, qu’il disait a Khidr :

- Tu verras que je suis patient, s’il plait a Dieu, et que je ne te désobéirai point

(El Khidr dit a Moise : « Ne te contentes-tu d’être gratifie de l’Ecriture ! Dieu m’a initié a une part de connaissance puis t’en a initié a une autre part. Ni toi ni moi sommes autorisés de connaître ce que chacun d’entre nous en était gratifié »Khidr jeta le regard sur un oiseau qui vint s’abreuver a la mer et dit : « Par Dieu nos connaissances ressemblent a cette goutte d’eau existant dans le bec de cet oiseau par rapport a celles de Dieu ».)

- Eh bien, dit Khidr, si tu veux me suivre tu me prête serment de ne me questionner sur rien, de t’armer de patience, de te contenir et d’être silencieux et ferme. Ne m’adresse aucune question et ne manifeste pas ton mécontentement avant que notre voyage serait terminé. Je te dirais donc l’interprétation de ce que tu as vu et entendu et te soulagerais le cœur. Fait attention et mets fermement dans ta tête que ces conditions ne devraient jamais être violées.

Moise accepta cet engagement et prêta serment de ne pas revenir sur sa promesse. Les deux hommes firent route ensemble sur la cote jusqu'à ce qu’ils virent un bateaux. Alors ils demandèrent aux possesseurs de les transporter avec eux. Les gens du bateau exaucèrent leur demande du fait qu’ils les avaient trouvés indulgents et respectables. Ils leur donnèrent place sur le bord sans leur poser de questions ou leur demander une récompense.

Ayant pris place sur le bateau et a l’insu des possesseurs, Khidr pratiqua une brèche sur le flanc. Moise s’étonna et se dit : « Comment acceptera-je de rendre le mal par le bien, le malfait pour le bienfait ? Je ne suis enfin de compte qu’un envoyé chargé de guider les gens dans la voie de droiture et d’enseigner aux gens les mœurs » Soudainement il s’écria : « Tu trahis ceux qui nous ont bien accueilli et sont généreux envers nous ? Tu viens de commettre un acte grave ». Moise avait oublier sa promesse poussé par la reconnaissance envers ces gens qui n’avaient demandé que la satisfaction de Dieu en acceptant de transporter Moise et Khidr avec eux.

Khidr se dirigea vers lui et ne fit que lui rappeler la promesse qu’il avait donnée. Il avait des le début mesurer la capacité de Moise et a quel point celui-ci pourrait résister. Il était sur que Moise ne pourrait s’empêcher de poser des questions ou de manifester son opposition.

- Ne t’avis-je as dit que tu ne peux jamais être assez patient pour rester en ma compagnie ? dit Khidr. Aussitôt Moise prit connaissance de sa faute, s’avoua fautif et qu’il fut pris par l’oubli.
- Ne m’en veux pas d’avoir oublié. Ne me prive pas de ta compagnie. Dorénavant je te promets d’être obéissant, lui dit Moise.

Ils quittèrent le bateau et poursuivirent le chemin. Voici qu’ils rencontrèrent un jeune garçon entrain de jouer avec ses contemporains. Khidr l’appela, l’emmena a un endroit isolé puis le tua. Moise, a la vue de cette immolation resta coi, cloué dans sa place. Il considéra cet acte ignoble, un péché a ne pas pardonner. Comment cet homme, pensa Moise, se permet de tuer un garçon aussi jeune ? Cet enfant peut être le fils unique, le seul espoir de ses parents. Pour quelle raison cet inconnu l’avait-il tué alors que je l’ai vu jouer avec contemporains tranquillement et en pleine innocence. De quel droit cet inconnu se laisse couler le sang d’un innocent et devant lui ? Devant un prophète envoyé pour guider les esprits égarés dans la voie de droiture ! Moise ne put se contenir. Il éclata de colère, laissa tomber sa promesse et s’écria :

- As-tu tué un être qui n’a tué personne ? Tu as commis certainement un acte inadmissible.

Khidr, tout comme la première fois, ne fit que se diriger vers Moise et lui rappeler la promesse qu’il avait déjà donnée.

- Ne t’avais-je pas dit que tu ne pourrais être assez patient pour rester en ma compagnie, dit-il a Moise.

Moise devint tout rouge, eut honte de son impatience. Il réalisa qu’il avait dépassé les bornes devant cet homme de bien. Il aurait du plutôt faire preuve d’une belle patience, tenir sa langue et de ne pas dévoiler ses pensées avant de révéler la raison a la base de ce comportement. La vérité ressemble parfois aux yeux. Moise, le prophète, aurait du être plus conscient de cette vérité, mais que faire si, a un moment d’inattention, l’oubli s’empara de son esprit. C’est ainsi qu’il jura de ne plus précéder la parole. Il donna a son compagnon l’autorisation de se séparer de lui s’il agirait de la sorte.

- Si jamais je te questionne sur quoi que ce soit tu pourras me priver de ta compagnie. Je te fais mes excuses. Accepte-moi cette fois-ci et tu verras que je suis sage et patient, s’il plait a Dieu.

Ils se mirent en route jusqu'à ce qu’il devinrent éperdus épuisés et mortellement assoiffés et affamés. Ils entrèrent dans une ville pour chercher des provisions et se reposer un peu. Mais les habitants furent inhospitaliers a leur égard. Ils les repoussèrent méchamment et refusèrent de leur prêter même du pain sec. Moise et son compagnon en sortirent déçus et courroucés. D’ou iraient-ils chercher abri et nourriture ?

A proximité de la ville, ils trouvèrent un mur qui menaçait de s’écrouler. Khidr s’appliqua a le consolider. Alors que Moise tout stupéfait et étonné :

« Tu veux faire une faveur a ceux qui nous ont accueillis d’une manière méchante : ils ne méritent tes bienfaits envers eux. Or tu pourrais, si tu veux, réclamer un salaire pour ce travail.

Khidr s’assura alors que Moise était incapable de patienter en sa compagnie. Il lui dit :

- Voilà qui motive notre séparation. Cependant je vais te donner l’explication de ce que tu était impatient de connaître. Le bateau appartenais a de pauvres gens qui travaillaient sur mer, c’était pour eux le seul moyen pour gagner leur pain quotidien et faire face aux difficultés de la vie. Il existait un monarque inique qui s’emparait, sans droit licite, de toute embarcation utilisable et en accaparait les biens existant sur le bord. C’est pourquoi j’ai voulu l’endommager afin d’en détourner le regard de ce monarque. J’avais de la pitié pour ceux qui possèdent le bateau et je ne voulais pas qu’ils soient privé de force de leur propriété. Di le monarque en voit la moindre tare il s’en va sans penser a s’en approcher. Cet acte bien qu’il te paraît ignoble, il ne cache que l’indulgence. Il est de nature a sauver ces pauvres gens et a leur épargner le péril de l’indigence.

Quant au jeune garçon, continua Khidr, il était mécréant et rebelle alors que son père et sa mère sont des croyants. Tu sais bien que les parents sont portés a aimer leurs enfants et a défendre sa mécréance et épouser son parti alors ils seraient tyrans et mécréants comme lui. Je l’ai tué pour que ses parents soient sauvés a l’avance. Je voulais que mon Seigneur leur accorde, en échange, un enfant fidèle et plus affectueux.

Quant au mur, ajoute Khidr, Dieu m’a révèle qu’il appartenait a deux jeune orphelins, fils d’un homme de bien et vertueux. Sous ce mur, il y avait un trésor leur revenant. Ton Seigneur, dans sa bonté pour eux, veux qu’ils ne découvrent ce trésor qu’après leur majorité, que lorsqu’ils atteindraient l’age de force ils dénicheraient leur trésor.

Je n’ai pas fait cela de ma propre initiative si selon mon impulsion. C’était une révélation qui m’a été inspirée par Dieu. Voilà l’explication de ce que tu étais impatient de connaître.
chartouta-85
   Posté le 02-08-2004 à 00:32:05   

salam alikoum

tres belle histoire macha allah que j ai raconté sur cara !!! c est une bonne source ton forum mousieur iqra