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fatiha.assia
Amiine ajma'ine okhti
Bizzz à tous
Prenez soin de vous et de votre entourage
Salamou alaikoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou
Selia
As Salam alaykoum


J'ai vraiment pitié des ces personnes qui ne savent contre qui ils combattent réellement (ou pensent combattre) : leur Créateur (Sobhano). Qu'ALLAH les guide, amine.

On ne devrait pas être triste pour les Musulmans, ce sont des épreuves et ALLAH ne nous laissera pas croire sans nous éprouver (cf sourate Baqara).


ALLAH yahdina, amine.


Wa Salam alaykoum

JOUAYRIA
Assalam Alaikum mes frères et soeurs ,

Dans un précédent message je vous ai parlé de nos 5 frères qui sont actuellement incarcérés au canada en vertu d'un certificat de sécurité une loi exceptionnelle qui vise les musulmans et les arabes .Malheuresement , ils sont arrêtés sans preuves , sans accusations eh oui, une détention arbitraire , une parodie de justice que subissent nos frères au canada et ailleurs ds le monde !!! mais, Allah est avec eux .Je vous invite donc de lire un rapport que j'ai préparé sur la toute dernière audience de M.Adil Charkaoui qui est le seul parmi ces frères qui a pu y avoir une remise en liberté conditionnelle après 2 ans de détention arbitraire , injustifiable ect..une remise en liberté avec de sévère conditions comme soubhanallah il s'agissait d'un grand criminel et ce n'est même pas le cas !!!!Et pourtant ,il y a des tueurs en séries , des pédophiles qui circulent librement ils les laissent faire ce qu'ils veulent mais, malheuresement ils accusent nos frères , ils portent préjudice qu'ils sont des présumés terroristes, des personnes qui ont le profil d'un agent dormant et la liste est longue ......... !!!!

Vous trouverez le rapport de l'audience et un appel du 8 Juin 05 ou on organise une journée d'action dans toutes les provinces du Canada : 24 HEURES CONTRE LA TORTURE qui va être lieu devant les deux bureaux du premier ministre du Canada .C'est un camp en plein air et je vous demande de bien vouloir passé cet appel de le circuler , de le diffuser ds des forums, des sites web , d'écrire aux ministres et on a besoin de vos DOUAAS et jazakoum Allah Khaira .
Qu'Allah vous protège, vous garde, vous couvre de sa miséricorde amine ajma'in .....
Pour ceux qui veulent plus d'informations sur la cause de nos 5 frères ou bien d'envoyer des messages d'encouragements à leurs proches n'hésitez pas de m'écrire je passerai le message inchaallah et ça nous fera un grand plaisir .

Assalam Alaikum ,
Votre soeur ds l'islam .

À LIRE :

Vers une société d'espionnage

Les 26 et 25 mai, Adil Charkaoui s'est rendu devant le tribunal afin de
demander la permission d'aller à la bibliothèque pour ses cours à
l'université, de
pouvoir se chercher du travail et d'obtenir le droit de se promener au
parc
avec sa
femme.

Que s'est-il passé ? En fait, peu de choses, et c'est plutôt
remarquable :
Adil, qui n'a jamais eu de procès et qui n'a jamais été accusé d'un
crime,
doit demander la permission de la cour afin de mener des activités les
plus banales. Tout cela est perçu comme tout à fait normal par les
tribunaux, les médias et le public, tous deux absents. En plus d'être
forcé d'avaler le paternalisme " gentil " du juge (" nous voulons que
vous
puissiez étudier, travailler et que vous ayez une vie de famille
normale ;
il nous faut seulement trouver les moyens de le permettre "), Adil doit
endurer l'invasion constante de ce qui reste de sa vie privée et
finalement, accepter une audience secrète entre le juge et la couronne,
durant laquelle ses demandes sont discutées en son absence. En plus, en
tant que non-citoyen qui correspond à un certain profil préétabli, Adil
doit calmement accepter le racisme d'un système juridique qui le
discrimine constamment. Il est forcé de demeurer poli et de garder son
calme face à toute cette humiliation et cette injustice consternante.

Alors que l'on se perd dans des dédales de détails techniques liés à la
recherche d'emploi, à la mise à jour d'un CV et d'ordinateurs qui ne
sont
pas branchés sur Internet à la bibliothèque de l'Université de
Montréal,
les questions cruciales, celles qui nous importent en tant qu'individus
qui ont un amour propre et en tant que société qui désire préserver
certains vestiges de solidarité, sont totalement évacuées.

Au lieu de demander comment nous en sommes arrivés au point où Adil
n'est
pas libre de quitter sa maison sans être accompagné de son père, nous
tentons de trouver des solutions au " problème ". Pourquoi la soeur
d'Adil
ne pourrait pas chercher un travail pour lui sur Internet ? Pourquoi sa
femme ne pourrait-elle pas l'espionner, tout comme son père est forcé
de
le faire en échange de la sortie de prison de son fils ? (Pendant son
témoignage lors d'une audience précédente, M. Charkaoui a demandé à la
blague un salaire du SCRS, puisque le fait de devoir accompagner Adil
l'empêche de travailler et puisqu'il fait le travail des services
secrets
à leur place.) Au lieu de se demander ce qu'il est advenu du droit à un
procès juste et équitable, de la présomption d'innocence, de l'égalité
devant la loi, et de se demander si nous voulons vraiment emprunter le
chemin vers une société où les membres d'une même famille s'espionnent
entre eux et dans laquelle des bracelets de localisation électroniques
permettent à l'État de surveiller chaque détail de la vie d'un
individu,
on essaie de trouver des moyens de permettre à Adil de préparer une
bibliographie pour sa thèse, sans qu'il utilise un ordinateur.

Mais à deux occasions, des questions plus fondamentales ont réussi à
faire
surface. La couronne a profité de la présence d'Adil à la barre pour le
questionner à propos de ses déclarations publiques comme quoi le
tribunal
n'était pas indépendant. Adil a ainsi eu l'opportunité d'élaborer sur
les
façons dont le processus des certificats de sécurité " avec ses preuves
secrètes, ces audiences à huis clos et son absence de révision de la
valeur des allégations " empêche le tribunal de rester indépendant du
processus politique. Alors que la couronne poursuivait, espérant sans
doute pousser Adil à faire des déclarations pouvant être considérées
comme
un outrage au tribunal, l'avocate d'Adil s'est objectée en défendant
farouchement le droit d'Adil à une opinion politique. Nous sommes donc
retournés aux mécanismes de surveillance totale.

Une autre percée est survenue lorsqu'Adil a révélé à la cour qu'il
allait
rencontrer le Comité sur les droits de la personne de l'ONU à la
mi-juin.
Il semble que l'ONU s'inquiète non seulement de la politique du Canada
en
matière de déportation vers la torture, mais s'intéresse également au
fait
que le Canada brime de façon arbitraire la liberté des migrantEs comme
Adil
et les quatre autres victimes des certificats de sécurité. La semaine
dernière, le Comité de l'ONU contre la torture, inquiet de l'échec du
Canada à reconnaître " le caractère absolu de la protection de
l'article 3
de la Convention, qui ne permet aucune exception " (c'est-à-dire
l'interdiction complète de déporter des personnes lorsqu'un risque de
torture existe), a recommandé que le Canada modifie sa législation en
conformité avec la Convention contre la torture. On peut espérer que le
rapport de Human Rights Watch soit aussi fort après qu'ils aient eu la
chance d'enquêter sur la liberté extrêmement
limitée d'Adil, sans procès ni accusations, et sans savoir quand ce
cauchemar se terminera.

Dans le but de convaincre la cour de sa volonté de suivre à la lettre
ses
conditions de libération, Adil a déclaré qu'il est non seulement dans
son propre intérêt de respecter ses conditions, mais qu'il est
également
conscient que son propre cas est considéré comme un test pour les cas
des
autres détenus des certificats de sécurité. De plus, son avocate a fait
état des profondes insécurités que vivent Adil et sa famille, dont le
stress permanent que représente le risque d'être déporté vers un destin
dont la terrible issue est bien connue.

La cour a finalement pris la décision de laisser Adil utiliser les
ordinateurs de la bibliothèque qui ne sont pas branchés à Internet, de
pouvoir demander à sa soeur ou bien son père de lui chercher un travail
sur
Internet et de faxer son CV. Il semble que la cour conclue que ces
activités ne constituent pas un bris de conditions, ni une menace pour
la
sécurité du Canada et de sa population.

Pendant ce temps, la Coalition Justice pour Adil Charkaoui se prépare à
assurer une présence de 24 heures devant les bureaux du premier
Ministre
Paul Martin le 8 juin prochain, afin de dénoncer " la terreur de la
torture " à laquelle le Canada soumet des personnes comme Adil et sa
famille (voir plus bas). Joignez-vous à nous !

======================
==========================

[svp faire diffuser]

==> FABRICATION DES BANNIERES pour les 24-heures contre la torture
Dimanche le 5 juin, de 10h à 18h
3720, ave du Parc, 2e étage (coin ave. Pins)

==> " D'Abu Ghraib à Montréal "
DU mercredi, le 8 juin à 8h AU jeudi, le 9 juin à 8h
24 HEURES CONTRE LA TORTURE
Camp en plein air en face des bureaux de Paul Martin
400 Carré Youville (Youville à rue McGill, métro Square Victoria)

Le 8 juin prochain, la Coalition Justice pour Adil Charkaoui sera
devant les
bureaux du centre-ville de Paul Martin pour un " 24 heures contre la
torture ". Joignez-vous à nous - pour une heure, deux heures ou pour
toute
la durée du 24 heures - afin de dénoncer l'innommable.

Cette action fait partie d'une journée nationale contre la torture,
lancée
par le groupe de Toronto " Campaign to Stop Secret Trials in Canada ",
et s'
inscrit dans le cadre de la campagne plus large pour l'abolition de
cette
mesure discriminatoire et injuste que sont les certificats de sécurité.
Des
activités sont déjà prévues à travers le Canada, dont Montréal, Ottawa,
Edmonton, Durham, Vancouver et Toronto.

Pourquoi une journée nationale contre la torture ? À travers ses
certificats
d'(in)sécurité, le Canada prend discrètement les dispositions qui lui
permettent de déporter des personnes même si elles risquent la torture.
Cinq
hommes font actuellement face à la déportation malgré le fait que des
organisations de défense des droits humains, et même Immigration
Canada,
reconnaissent qu'ils risquent la torture. Plus généralement, le Canada
envoie de force chaque année plus de 10000 personnes vers un futur
incertain. De plus, les politiques anti-immigration et post-11
septembre,
telle que l'Entente sur les tiers pays sûrs, signifient qu'encore moins
de
personnes pourront en être protégées. Et dans le contexte actuel
d'hystérie
raciste, les citoyenNEs canadienNEs ne sont pas plus en sécurité : non
seulement Maher Arar, mais MM. Ahmad Abou El Maati, Abdullah Almalki et
Muayyed Nurredin sont bien connus pour avoir été livrés à des pays
étrangers
où ils ont été torturés. Le Canada refuse toujours de critiquer l'
utilisation de la torture pas ces alliés en Irak, à Guantanamo, en
Palestine, en Afghanistan (où se trouvent des troupes canadiennes), en
Europe et aux Etats-Unis. Au contraire, les services secrets canadiens
(le
SCRS) échangent de l'information avec des agences d'espionnage
étrangères et
utilisent ensuite cette information plus que douteuse dans des cas de
certificats de " sécurité " et contre d'autres personnes au Canada. De
plus,
le Canada utilise lui-même des tactiques policières et des conditions
de
détentions qui ont été décrites comme de la torture physique et
psychologique : par exemple, l'un des détenu des certificats de
sécurité est
en cellule d'isolement depuis trois ans.

Abu Ghraib, Guantanamo, Bagram, programmes spéciaux de " sous-traitance
" de
la torture. Sous le couvert de la prétendue " guerre au terrorisme ",
les
gouvernements occidentaux normalisent peu à peu l'utilisation étatique
des
formes les plus extrêmes d'abus physiques et psychologiques. Le Canada
est
clairement impliqué. Il est temps de le dénoncer !

=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+

Du 8 juin à 8h au 9 juin

En face du bureau du Premier ministre
Carré Youville (coin des rues McGill et Youville)
Vieux Montréal, métro Square Victoria

8h à 10h : Distribution de dépliants et installation

10h à 12h : Témoignages

12h à 14h : Manifestation

14h à 20h : Musique, ateliers, théâtre, etc.

20h à minuit : Projection de films

Minuit à 8h : " Camp de Guantanamo"

=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+

Si vous ne pouvez pas venir mais que vous voulez nous appuyer, le 8
juin
serait l'occasion d'appeler ou d'écrire à Joe Volpe et Anne McLellan à
propos du rôle que le Canada joue dans la banalisation de la torture :

*Anne McLellan, ministre de la Sécurité publique et de la Protection
civile
Édifice de la justice, bureau 306
Chambre des Communes
Ottawa K1A 0A6
Tél.:(613) 992-2406
Fax : (613) 995-7408

* Joe Volpe, ministre de l'Immigration
Édifice de la Confédération, bureau 658
Chambre des Communes
Ottawa K1A 0A6
Tél. : (613) 992-6361
Fax : (613) 992-9791

TORTURE

Selon Amnistie Internationale, les formes courantes de tortures vers
lesquelles un pays comme le Canada est prêt à déporter des personnes
incluent : " . être frappées à coups de poing, de bâton, de crosse de
fusil,
de fouet improvisé, de tuyau métallique, de batte de base-ball, de
câble
électrique... la liste est longue. Elles souffrent ensuite d'hématomes,
d'
hémorragies internes, de lésions organiques ; leurs membres sont
fracturés,
leurs dents cassées. Et certaines meurent des suites de ces
traitements.

Parmi les méthodes de torture et de mauvais traitement les plus
fréquemment
utilisées depuis 1997, signalons également la torture à l'électricité
(plus
de 40 pays), le viol et les sévices sexuels en détention (plus de 50
pays),
la suspension de la victime (plus de 40 pays), les coups sur la plante
des
pieds (plus de 30 pays), l'asphyxie partielle (plus de 30 pays), les
simulacres d'exécution et les menaces de mort (plus de 50 pays) et l'
isolement prolongé. L'immersion, les brûlures de cigarettes, les
privations
de sommeil et l'isolation sensorielle sont également des pratiques
fréquentes, tout comme celle qui consiste à attacher la victime
derrière une
voiture et à la traîner. "

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ

Les cinq victimes de procès secrets sont des hommes musulmans dont les
vies
ont été déchirées par des accusations contre lesquelles ils ne peuvent
se
défendre dans un procès juste et équitable.

Mohammad Mahjoub est détenu depuis juin 2000 à Toronto; Mahmoud
Jaballah
depuis auôt 2001 à Toronto; Hassan Almrei depuis octobre 2001 à
Toronto;
Mohamed Harkat depuis décembre 2002 à Ottawa; et Adil Charkaoui a été
détenu
à Montréal de mai 2003 à février 2005, et est maintenant en liberté
sous des
conditions extrêmement sévères. Aucun n'a eu droit à un procès juste.
Aucun
n'a jamais été formellement accusé.

Ces cinq hommes sont détenus en vertu d'un certificat de sécurité, une
mesure de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR)
décrite comme " fondamentalement injuste " par Amnistie Internationale
et
dont Human Rights Watch a recommandé l'abolition. Les certificats de
sécurité renverse le principe de présomption d'innocence et dépouille
les
détenus de leur droit à un procès juste et équitable. Ils sont
profondément
discriminatoire, puisqu'ils ne s'appliquent qu'aux non-citoyens. Ni le
détenu ni son avocat ne sont informés des allegations précises et n'ont
pas
accès à l'ensemble de la preuve. Ils sont détenus sans accusation, sur
la
base de preuves secrètes, et font face à la déportation vers leur pays
d'
origine, même s'il existe de sérieux risques de torture et de mort.

Coalition Justice pour Adil Charkaoui
Tél. : (514) 859-9023
justiceforadil@riseup.net
www.riseup.net
 
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