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Al-Hikmah
Assalamou'Alaykoum

La toilette du mort est une obligation communautaire (Fard kifaya) si elle est accomplie par quelques uns son accomplissement ne relève plus de la responsabilité des autres croyants. La toilette doit être effectuée par un membre de la famille, un de ses proches ou quelqu’un de pieux qui maîtrise correctement ses règles. Elle se pratique selon les consignes données par le prophète (salut et bénédiction sur lui) et sont comme suit :

1) Déposer le corps dans un lieu relativement haut pour faciliter la toilette.

2) Celui qui procède à la toilette du défunt doit se ganter.

3) Retirer les habits du mort et mettre une serviette, un drap ou une couverture sur ses parties intimes.

4) Il faut déclarer l’intention (An-niyya) à la place du mort, car c’est à lui que la toilette est destinée.

5) Il faut comprimer légèrement le ventre du défunt pour dégager le reste de ce qu’il contient ;

6) Il faut lui faire les ablutions comme pour accomplir la prière.

7) Il doit être lavé si besoin est, trois, cinq ou sept fois avec de l’eau et du savon, en commençant toujours par le côté droit.

Oum ‘Atiyya a dit : « L’Envoyé de Dieu entra chez nous alors que nous procédions à la toilette mortuaire de sa fille. Il nous dit : « Lavez-la trois fois, cinq ou un nombre impair de fois encore plus important, avec de l’eau et du lotus ; à la fin, mettez du camphre dans l’eau. Puis, lorsque vous aurez terminé, appelez-moi ». Nous l’avons appelé lorsque nous avons terminé ; il nous jeta le voile qu’il portait en disant : « Recouvrez-la avec. »
(Rapporté par Al-Bukhârî

8) Si le défunt est une femme, on procède de la même manière que pour un homme. Il est recommandé de laver ses cheveux et d’en faire trois tresses en prenant soin de les mettre derrière son dos.

Oum ‘Atiyya a rapporté qu’elle et ses compagnes avaient divisé en trois tresses les cheveux de la fille d l’Envoyé de Dieu, qu’elles les avaient d’abord dénoués, puis lavés et qu’ensuite elles avaient fait trois tresses.
(Rapporté par Al-Bukhârî

9) L’homme peut faire la toilette de sa femme s’il le désire comme l’indique le Hadith suivant :

‘Aïcha a dit : « Alors que l’Envoyé de Dieu (salut et bénédiction sur lui) revenait un jour d’un enterrement à al-Baqi’, j’avais des maux de tête et me plaignait : « Oh ma tête ! ». Il a dit : « Oh ma tête ! De quoi te plains-tu . Si tu mourrais avant moi, je t’enterrerais »
(Rapporté par Ahmad, Ibn Majja, Abû Dawûd, al-Bayhaqi et d’autres).

10) Il faut bien essuyer le corps du mort et le parfumer abondamment avec le meilleur parfum.

Toutefois, le pèlerin portant les habits du pèlerinage (ihram) ne doit pas être parfumé, car le Prophète a dit : « Ne le parfumez pas, car il ressuscitera le Jour du Jugement répondant à l’appel (Mulabbiyyan) ».

De même on n’effectue pas la toilette du martyr et on doit l’enterrer avec ses habits
 
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