L’Islam a valorisé la femme en lui donnant le droit de choisir son mari. Il a respecté sa volonté sachant que sa décision est cruciale pour sa vie et son avenir. [#800080]Aïcha (ra) a demandé au prophète (saws) :[/#] [g]«La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ? - On ne la marie qu’après son consentement, répondit le prophète (saws). - Elle est pudique, lui dit Aicha. - Son consentement consiste donc dans son silence, dit le prophète (saws)»[#800000] [Al Boukhari].[/#] [/g]
1- La fille impubère : Le père peut marier sans son consentement sa fille si elle est encore impubère. [#800080]Al Hafedh Ibn Hajar (RA) [/#]a dit:[g] ‘Le consentement n’est d’aucune utilité s’il s’agit de quelqu’un qui ne sait pas ce que signifie le consentement, ou de quelqu’un dont le refus et le silence n’ont pas de sens» [#800000][Fath al Bari 9/193]. [/#][/g]
2- Le consentement de la femme thayyib[1] consiste dans une déclaration explicite de sa part : [#800080]Le prophète (saws)[/#] a dit : [g]«On ne donne pas une femme déflorée en mariage sans son autorisation»[#800000] [Al Boukhari][/#].[/g] [#800080]L’Imam Al Baghawi (RA) [/#]a dit: [g]«Si son tuteur matrimonial (al wali) la donne en mariage sans son consentement, le mariage est nul».[/g] Suivant [#800080]Khansaa Bint Khidam al Ançariyya (qu’Allah l’agréee) :[/#] [g]«Son père l’a marié alors qu’elle était thayyib. Elle n’était pas contente et est allé se plaindre auprès du prophète (saws) qui a rejeté l’acte» [#800000][Al Boukhari]. [/#][/g]
3- La fille vierge pubère : Son tuteur matrimonial ne la marie qu’après lui avoir demandé son avis. [#800080]Le messager d’Allah (saws)[/#] a dit : [g]«On ne marie pas la fille vierge et pubère sans son consentement et on ne marie pas une thayyib sans son autorisation. La vierge est pudique, lui dit-on. «Son consentement consiste alors dans son silence», répondit le prophète (saws)»[#800000] [Al Boukhari]. [/#][/g]
De même, il n’appartient pas à son père d’utiliser ses biens sans son consentement. [#800080]Ibn Al Qayyem (RA)[/#] a dit : [g]«Il est certain que disposer de tout son argent contre son gré est plus facile à supporter que de la marier à quelqu’un qu’elle n’a pas choisie de son propre gré»[#800000] [Zad Al ma’ad 5/99[/#]].[/g[#800000]](Voir: ‘‘la femme entre la valorisation de l’Islam et l’avilissement de la jahiliyya’’). [/#]
[g][s][#800000]Notes de page [/#][/s]:[/g]
[1] : Note du traducteur : [i]Thayyib est une femme qui a déjà eu une expérience sexuelle. Soit elle est veuve, soit elle est divorcée[/i].');">
L’Islam a valorisé la femme en lui donnant le droit de choisir son mari. Il a respecté sa volonté sachant que sa décision est cruciale pour sa vie et son avenir. Aïcha (ra) a demandé au prophète (saws) : «La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ? - On ne la marie qu’après son consentement, répondit le prophète (saws). - Elle est pudique, lui dit Aicha. - Son consentement consiste donc dans son silence, dit le prophète (saws)» [Al Boukhari].
1- La fille impubère : Le père peut marier sans son consentement sa fille si elle est encore impubère. Al Hafedh Ibn Hajar (RA) a dit: ‘Le consentement n’est d’aucune utilité s’il s’agit de quelqu’un qui ne sait pas ce que signifie le consentement, ou de quelqu’un dont le refus et le silence n’ont pas de sens» [Fath al Bari 9/193].
2- Le consentement de la femme thayyib[1] consiste dans une déclaration explicite de sa part : Le prophète (saws) a dit : «On ne donne pas une femme déflorée en mariage sans son autorisation» [Al Boukhari] . L’Imam Al Baghawi (RA) a dit: «Si son tuteur matrimonial (al wali) la donne en mariage sans son consentement, le mariage est nul». Suivant Khansaa Bint Khidam al Ançariyya (qu’Allah l’agréee) : «Son père l’a marié alors qu’elle était thayyib. Elle n’était pas contente et est allé se plaindre auprès du prophète (saws) qui a rejeté l’acte» [Al Boukhari].
3- La fille vierge pubère : Son tuteur matrimonial ne la marie qu’après lui avoir demandé son avis. Le messager d’Allah (saws) a dit : «On ne marie pas la fille vierge et pubère sans son consentement et on ne marie pas une thayyib sans son autorisation. La vierge est pudique, lui dit-on. «Son consentement consiste alors dans son silence», répondit le prophète (saws)» [Al Boukhari].
De même, il n’appartient pas à son père d’utiliser ses biens sans son consentement. Ibn Al Qayyem (RA) a dit : «Il est certain que disposer de tout son argent contre son gré est plus facile à supporter que de la marier à quelqu’un qu’elle n’a pas choisie de son propre gré» [Zad Al ma’ad 5/99 ].[/g ](Voir: ‘‘la femme entre la valorisation de l’Islam et l’avilissement de la jahiliyya’’).
[g] Notes de page :
[1] : Note du traducteur : Thayyib est une femme qui a déjà eu une expérience sexuelle. Soit elle est veuve, soit elle est divorcée .