Sujet :

Disent ? Si la femme travaille pas médecine, autre

Membre désinscrit
   Posté le 04-04-2007 à 11:20:55   



Shaykh al-Albânî


Q : Quelle réponse peut-on donner à ceux qui disent que si la femme musulmane ne travaille pas dans les domaines de la médcine et de l'enseignement, qui le fera à leur place, sachant qu'elles commettent certaines transgressions rligieuses, avançant la règle que les cas de nécessité majeure autorisent les prohibitions ?[/# ]

R : Je ne crois pas que se baser sur cette règle dans ce sujet correct, car les cas de nécessité majeure autorisent les prohibitions en ce qui concerne les individus. Cette règle est d'ailleurs tirée des versets suivants :
[#0000ff]Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc...
_ al-Mâ'ida : 3 - et ...à moins que vous ne soyez contraints d'y recourir al-An'âm 119

Il est important de faire remarquer deux choses :
Premièrement , s'il arrive à la personne responsable quelque chose et qu'elle est contrainte de recourir à ce qui est à la base illicite, ici le cas de nécessité majeure autorise les prohibitions.

Deuxièment , on ne dira pas que les cas de nécessité majeure autorisent les prohibitions pour quelque chose qui ne s'est pas encore produit mais qui pourrait avoir lieu dans le futur. Il ne nous convient pas, par exemple, d'exposer notre personne à la destruction et là ou on ne peut l'éviter avec ce qu' Allah a permis. Prémédier d'aller dans un lieu ou l'on sait que l'on comettra ce qu' Allah a interdit puis se justifier par la règle : les cas de nécessité majeure autorisent les prohibitions, cette règle n'a pas sa place ici.

De même, les savants ont posé comme condition à cette règle une autre règle qui est : la nécessité majeure est mesurés à sa juste valeur. Si la personne est forcée de manger le cadavre d'une bête, elle ne prendra pas place pour manger comme si elle mangeait une viande pure et licite, mais elle mangera la quantité lui permettant de repousser le danger de mort.

Nous disons aussi qu'il s'agit d'une obligation "solidaire" (Par opposition à l'obligation individuelle, l'obligation solidaire est celle qui, si remplie par autrui, n'incombe plus aux autres, mais si elle n'est remplie par personne, le péché revient à tous) qu'il y ait des doctoresses musulmanes, mais si remplir une telle obligation implique de commettre une transgression religieuse, il n'est pas permis de le faire. Il ne nous est pas permis d'exposer nos femmes et nos filles aux méfaits que nous pouvons constater dans les universités et autres en prétendant que nous voulons leur apprendre une obligation solidaire.

En outre, toutes les filles musulmanes dans les écoles et les universités ne sont pas "pratiquantes", celles qui sont laxistes se chargeront de remplir cette obligation solidaire. Les autres femmes qui sont pratiquantes, si elles ne la remplissent pas, ne seront pas tenues pou responsable car il s'agit d'une obligation solidaire.

Compilé et annoté par 'Amr 'Abd al-Mun'im Salîm
djibson313
   Posté le 10-04-2007 à 12:12:49   

As salamou alaykoum,

je trouve bizarre la derniére partie, à partir de "en outre", ou du moins, je ne l'ai pas bien compris. En effet, comment se baser sur le laxisme de certaines de nos soeurs pour justifier que les non-laxistes restent chez elles ???? Nous sommes une communauté, le but est de s'entraider dans les bonnes oeuvres et de blâmer le blâmable.........et si on y arrive, cette derniére partie ne tient plus. Du coup, le "probléme" n'est pas traité mais repoussé !!!!!

Baraqallahou fikoum pour tout éclaircissement

Wa salamou alaykoum wa rahmatoullahi