Sujet : Condition pour le mariage | | Posté le 01-01-2007 à 15:55:59
| L’Islam exige l’accord du tuteur de la femme (al wali) pour que son mariage soit valable et ce, par respect à son égard et en vue d’assurer son avenir. 1- Le Très Haut (Exalté a dit : {Mariez les célibataires d’entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes} [24:32]. 2- Dans le récit coranique de ce qu’a dit le père des deux filles que Moise a trouvées près du puit : {Je voudrais te marier à l’une de mes deux filles que voici} [28:27] De ces deux versets on peut conclure que c’est à l’homme de donner en mariage la femme {Les hommes ont autorité sur les femmes […]} [4:34]. 3- Le messager d’Allah (saws) a dit : «Le mariage n’est valable qu’en présence d’un tuteur matrimonial, et de deux témoins » [ authentifié par Al Albani dans «Al Irwa»] L’Imam As-San’ani (RA) a dit : «Ce hadith montre que le mariage n’est valable qu’en présence du tuteur matrimonial, car fondamentalement, la négation est une négation de la validité et non de la perfection» [voir Sobol Assalam 3/117]. 4- Le prophète (saws) a dit : «Si une femme s’est mariée sans le consentement de son tuteur matrimonial, son mariage est nul, son mariage est nul, son mariage est nul. Si l’homme a consommé l’union avec elle, la dot lui revient (à elle) du fait que celui-ci s’est donné l’autorisation de disposer d’elle. S’ils sont en désaccord, le chef de l’état (Sultan) est le tuteur de celui qui n’en a pas» [qualifié d’authentique par Al Hakim et confirmé par Adhahabi]. 5- Il (saws) a dit : «La femme ne peut pas donner une autre en mariage et elle-même ne peut pas non plus se donner en mariage, car seule la fornicatrice se donne en mariage» [ Dans «Boulough al maram», Al Hafedh a dit : Les rapporteurs de ce hadith sont crédibles. Al Albani a authentifié le hadith sauf la dernière phrase qu’il a attribuée à Abou Hourayra]. En fait, c’est dans l’intérêt de la femme que Le Législateur Sage a exigé le consentement du tuteur matrimonial : a) Le Cheikh Wali Allah Ad Dahlaoui (RA) a dit : ‘L'exigence du tuteur signifie que la condition de la femme est entourée d'une attention particulière. En fait, s'arroger le pouvoir de se donner en mariage est une impudence de sa part, une transgression contre les tuteurs et une indifférence à leur égard’. b) Il est recommandé de donner une certaine publicité au mariage pour le distinguer de la fornication. Or la meilleure publicité consiste en la présence des tuteurs de la femme. c) Je dis le hadith suivant en témoigne : Le prophète (saws) a dit : «Pour distinguer le licite de l'illicite, jouez du tambourin et chantez lors de la cérémonie du mariage» [authentique Ahmad]. Ce hadith prouve que la distinction entre le licite qui est le mariage légal et l'illicite qui est la fornication, consiste à ce que les filles jouent du tambourin et chantent (des chansons décentes) pour montrer aux gens qu'il s'agit bien d'un mariage. d) Vu le manque d'expérience de la femme dans la société, et son ignorance du caractère des hommes et de certains de leurs secrets, elle risque d'être trompée par eux et d'être séduite par leurs aspects extérieurs sans penser aux répercussions qu’engendreraient une liaison avec eux. Dans le but de sauvegarder ses intérêts, l'Islam exige la présence du tuteur, car il est plus perspicace et plus expérimenté qu'elle. Son jugement est objectif et exempt de tout penchant affectif. Il se fonde sur le choix de celui qui lui tiendra la meilleure compagnie. e) Et comment se fait-il que l'on mette à l'écart son tuteur dans son mariage ? Alors, que c'est à lui que l'on revient en cas de dispute entre les époux. En plus, lorsque le mariage échoue, c'est généralement le tuteur qui en paie les conséquences. [ voir le livre: la femme entre la valorisation de l'islam et l'avilissement de la Jahiliyya]. |
|
|
|