Sujet :

L'Afghanistan et l'Iran à la lumière des prophétie

Selia
   Posté le 01-01-2007 à 21:59:16   

As Salam alaykoum


J'ai lu un sujet interessant que j'aimerais bien vous faire partager. Compte tenu des évènements en Irak, ça peut faire du bien de le lire. Car personnellement ça m'encourage à croire en une Oumma unie sous l'égide de l'islam. La mort de Saddam Hussein (ALLAH y rahmo) m'a bcq attristée. Il a laissé un vide dans notre communauté dans le sens où il était le seul à ne pas courber l'échine face aux kaffirs assoifés de dollars et de pouvoir. Il n'était pt ê pas parfait, mais il ne méritait pas cette fin tragique. Puisse ALLAH Sobhano lui accorder Son Pardon et Sa Miséricorde, amine. Que la Parole d'ALLAH Sobhano soit la plus haute, amine. Qu'ALLAH Sobhano nous guide et nous pardonne pour notre passivité, amine.


Les articles qui suivent prédisent (au vu de ce qui est présent dans les hadith) ce qu'il va se dérouler au Moyen-Orient. C'est très interessant.

Selia
   Posté le 01-01-2007 à 22:01:16   

Le Prophète a fait mention dans une de ses prophéties, d'une armée de Musulmans venant de l’Est [al-Mashriq], probablement de la région du « Khûrassan » (Ahmad, Tirmithi, etc, Hassan/Da’if, ikhtilaaf) que l’on connaît de nos jours sous le nom d’Afghanistan, qui marchera vers l’Ouest, conquérant les cités sur son passage et demeurant invincible jusqu’à la prise de Jérusalem. Cette armée et son Emir prêteront allégeance [baya’ah] au Mahdi. Cependant, sur le chemin de cette armée venue de l’est, se tiendra une puissante bête appelée « Iran » d’où le Prophète à prévu que le Dajjâl [Antéchrist] surgirait, suivi de 70 000 Juifs d’Ispahan. Ce que l’on peut avancer, c’est qu’il y’aura une bataille majeure entre les forces de la Sunna provenant de l’Est et les Iraniens avec leurs « 70 000 » Juifs qui se tiendront sur la route de Jérusalem.

Il est notoirement connu que l’Iran fut un bastion de la Sunna à travers l’histoire de l’Islam, depuis le Prophète. Le Prophète avait prédit que le savoir serait pris par le peuple de Salman al-Farissi [un Perse]. Cela arriva dans les faits. Notre Sunna fut consignée et préservée par les plus grands Imams du Hadith tels que l’Imâm al-Bukhary, l’Imâm Muslim, l’Imâm at-Tirmizhi, l’Imâm Abû-Dawud et d’autres encore. L’héritage se perpétua jusqu’à la tragique conquête de l’Iran au 16ème siècle par les Hérétiques Azéris appelés « Safavides ». Après leur conquête, l’Iran qui était à 90% Sahfi’ite devint à 90% Shiite.

« On dit que le Shah avait menacé de punir par la mort toute opposition à ses désirs en ce qui concerne la religion. Si quelqu’un pensait que c’était une menace en l’air, il en était bientôt dissuadé. Comme les Safavides marchand sur la Perse, le Shiisme fut imposé par la pointe de l’épée. Les Sunnites récalcitrants furent traités avec brutalité. Beaucoup furent exécutés. »

« Mais de tels déserteurs et opportunistes sunnites [ceux qui se soumirent], tout aussi utiles et essentiels qu’ils étaient, ne pouvaient fournir l’ossature théologique et juridique pour le nouvel establishment Shiite. Personne en Perse n’aurait pu le faire. Shah Isma’il dut chercher ailleurs…Beaucoup des principaux théologiens et juristes de la période Safavide étaient d’origine « Amili », y compris la figure religieuse la plus influente de l’époque d’Isma’il, al-Karak. La fuite des ressources intellectuelles de la Perse continua. Ce n’était pas un phénomène isolé.

[/"Shah Isma`il et l’Etablissement du Shi`isme", Perse Médiévale : 1040-1797, pp. 112-123, David Morgan]

La population eut le choix entre la conversion au Shiisme et la mort. Tous les Savants furent tués et des hérétiques furent amenés du Liban pour créer une nouvelle espèce de Shiisme connu seulement des fous des collines du Caucase et des Amili du Liban. Depuis cet événement, l’Iran qui était un centre de la civilisation Islamique devint un abîme d’obscurantisme et de ruine durant les 400 dernières années. L’Iran n’a été Shiite que durant les 3 derniers siècles sur ses 12 siècles d’Histoire Islamique. A cette période, les Safavides transférèrent leur capitale à Ispahan, le lieu d’où émergera le Dajjâl. Les Safavides réussirent si bien à contrecarrer les incursions des Ottomans en Europe que les autrichiens prièrent pour leur victoire dans les églises et que les diplomates de ce pays affirmèrent que « n’eut été le Shah [Safavide], nous serions aujourd’hui en train de lire le Coran comme ils le font en Berbrérie [Afrique du Nord]. »

A cette époque, seul un peuple pouvait présenter une alternative à cet obscurantisme. C’étaient une petite bande de quelques milliers d’Afghans tribaux [en majorité des Pashtouns Ghilzai] qui écrasèrent les Safavides dans une série de batailles et qui marchèrent vers leur capitale, Ispahan, qu’ils prirent en 1722. Cette petite bande d’hommes tribaux sans entraînement formel pour la guerre fit ce que les Ottomans ne purent jamais réaliser, détruire l’Empire Safavide. Personne ne put défaire ces farouches guerriers tribaux, tout comme ils ne purent jamais se gouverner dans le cadre d’un état [héritage tribal]. Ainsi, ils s’en retournèrent dans leur désormais indépendant Afghanistan, laissant le pays entre les mains de Nader Shah et une succession d’éphémères dynasties se renversant les unes les autres, jusqu’à l’émergence des Pahlavis desquels le Shah d’Iran qui régna dans les années 70 tirait sa légitimité.


En 1998, l’Iran protesta contre le meurtre de 10 de ses diplomates qui servaient en tant qu’espions en Afghanistan au profit de l’Alliance du Nord, durant la chute de Mazar-e-Sharif. L’Iran aligna 200.000 soldats le long de la frontière pour venger le meurtre de ses diplomates. Les Talibans envoyèrent 15.000 soldats à la frontière. Les iraniens se retirèrent et abandonnèrent leur idée d’envahir l’Afghanistan. Ils affirmèrent qu’ils n’étaient là qu’en vue d’une parade [militaire]. Immédiatement après, un accord fut passé pour récupérer les corps des diplomates. L’Iran perdit grandement la face aux yeux du monde, et cela retenti comme un écho de la leçon d’histoire oubliée par l’Iran : les Afghans sont leurs conquérants.

Cette menace a entraînée un soutien international à l’Iran et a accru l’intérêt pour la Russie de faire de ce pays une puissance nucléaire dans la région. Les anciens ennemis se lièrent d’amitié avec l’Iran pour contrecarrer l’effet domino sur un axe qui s’achèverait aux confins de la Mer Méditerranée. Cependant, une nouvelle menace apparue pour l’Iran : l’admiration croissante pour les talibans et leur style particulier de gouvernement « apolitique ». Récemment, cette admiration se manifesta durant la prière du vendredi.

Selia
   Posté le 01-01-2007 à 22:02:24   

" Les Talibans que nous maudissons régulièrement, sont parvenus à restaurer la sécurité pour leur peuple. Pourquoi ne pouvons nous pas en faire de même ?" Déclara Qorbanali Dorri Najafabadi durant la prière du vendredi à Téhéran.

La désapprobation du peuple iranien de l’obscurantisme et du manque d’optimisme inhérent à la philosophie Shiite qui se focalise d’avantage sur le martyre de figures historiques que sur la foi l’a amené à opter pour le sécularisme du Shah. Quand le régime du Shah se mit à produire corruption et tyrannie par l’intermédiaire de la police secrète [SAVAC], les révolutionnaires iraniens commencèrent à se rassembler à travers les Universités du pays. Ils promirent la Loi Islamique, la fin de la corruption, la restauration des traditions morales et culturelles. Les 20 années qui suivirent la dénommée « Révolution Islamique » dévoilèrent le mensonge. La prostitution et la drogue atteignirent des records historiques, surpassant les niveaux constatés durant le règne séculier du Shah.


"Le rapport affirme qu’il y a jusqu’à deux millions d’accrocs à la drogue dont certains sont des enfants avec une consommation quotidienne de narcotique évaluée à 5 tonnes pour la seule capitale Téhéran."


"L'addiction à la drogue fait rage auprès des élèves, la prostitution a augmenté de 635% parmi les étudiants du supérieur et le taux de croissance des suicides a dépassé son record de 109%" affirme le même rapport.

"M.Zam affirme que l'age moyen des prostituées est passé de 27 à 20 ans au cours des 5 dernières années."

[Source : http://news.bbc.co.uk/hi/english/wor...000/822312.stm , BBC, Juillet 2000]


Ce rapport a été commandé par Muhammad Ali Zam, le responsable des affaires artistiques et culturelles de Téhéran. Selon ce rapport, il y a 2.000.000 de dépendants à la drogue qui consomment 5 tonnes d'opium dans la seule ville de Téhéran. L'âge moyen des prostituées est descendu à 20 ans. Il y a 12.000.000 de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. La dégénérescence sociale et l'inertie du régime ont amené les gouverneurs régionaux et les le clergé et vouer une admiration à leurs voisins Sunnites, les Talibans.

L'Afghanistan a eu des problèmes sociaux similaires durant les années de chaos qui suivirent l'expulsion des Soviétiques, sous le règne De Ahmad Shah Massoud, Rabbani et d'autres qui composent "l'Alliance du Nord" au Badakhstan, les 5 à 10% de territoires non contrôlés par les Talibans. Pendant ces années de guerre sous la déchue Alliance du Nord, les filles afghanes étaient kidnappées sur le chemin de l'école et vendues aux riches seigneurs de guerre du Pakistan voisin.
Les chefs de guerre, lorsqu'ils conquéraient un territoire, même brièvement, entraient dans les maisons à la recherche de jeunes filles - parfois impubères - destinées à devenir des esclaves sexuelles. L'Afghanistan était le premier producteur mondial d'opium avec 75% de la production mondiale.


Les Talibans ont éradiqué le crime. Ils ont mis fin à la production d'opium et reçurent même des éloges – timides et à contre cœur- de la part des Etats-Unis pour avoir éliminé 75% de la production mondiale de cette drogue. Durant ma récente visite à Médine, j'ai demandé à quelques Afghans qui avaient visité le pays comment était la situation en Afghanistan. Quand j'ai interrogé un commerçant Ouzbek, il m'a répondu "il y a toujours des combats". Je lui demandais ce qu'il pensait des Talibans en tant que membre d'une ethnie minoritaire. Il me fit la remarque suivante : "Ouzbek, Pashtoun, Tadjîk, cela m'importe peu. Tout ce que je veux, c'est voir ma fille marcher d'un bout à l'autre de la rue sans crainte. Que je les aime ou pas [les Talibans], cela n'a pas d'importance." J'ai interrogé un nomade de Gardes qui était Pashtoun, à la Mosquée du Prophète, à propos de ce qu'il pense de la situation en Afghanistan. Il me dit avec un grand enthousiasme "C'est très bien. Nus avons les Talibans maintenant et nous nous sentons en sécurité." J'ai rencontré un Sheikh dans la Mosquée Sacrée [La Mecque] et j'ai immédiatement reconnu en lui un Perse [Dari] parlant Afghan. Lorsque je lui demandais s'il était Afghan, il répondit "Tadjik astum" [Je suis Tadjik]. Alors je lui dis "Je vois. Vous êtes donc du Tadjikistan?". Il me répondit laconiquement "Non, je suis Tadjik D'Afghanistan." Son refus de se reconnaître en tant qu'Afghan m'a frappé. Il s'est avéré que cet homme était un Sheikh du Fiqh Hanafi à la Mosquée de La Mecque, avec un incroyable savoir et que c'était un très bon Musulman, mâa shâa Allah. Il me dit qu'il n'avait confiance en aucune des parties engagées dans les combats et qu'ils devraient s'asseoir à une table pour créer un gouvernement sur une base multiethnique. Il continua en me disant qu'il ne voyait personne parmi les belligérants ayant une telle volonté et qu'ils voulaient seulement s'entretuer. Cependant, il conclut en disant que l'Afghanistan était désormais totalement débarrassé du crime, chose qu'il ne pouvait pas nier malgré ses différences de vue avec les Talibans.

Etant quelqu'un qui a eu des expériences personnelles intenses avec les Afghans et des interactions régulières avec eux, j'ai trouvé ces rapports récurrents des médias sur la brutalité sous le règne Taliban au mieux risibles et au pire, empreints de malicieux mensonges. Quiconque est familier des langues Afghanes des Daris et des Pashtouns notera que les traductions [sous-titrages] des dires des civils sont plus que douteuses.

Selia
   Posté le 01-01-2007 à 22:04:02   

"De même, les photographies récentes fournies par Le RUWA [groupe féministe d'ex-communistes, qui rejettent ouvertement le Hijab] de fosses communes à Hazara et diffusées récemment sur CNN lors d'un reportage spécial sur la "brutalité" des Talibans, montrent des cadavres ayant les traits caractéristiques de Indo-européens, présents chez les Tadjik et les Pashtouns alors que les Hazara sont un groupe ethnique descendant de Mongols et de mercenaires chinois qui ont les traits orientaux. Nous constatons que malgré la "brutalité" alléguée des Talibans et la "suppression des médias", ils permettent à ces journalistes malicieux d'errer dans le pays et de filmer tout en en ressortant indemnes.

L'opinion actuelle que le monde se fait des Talibans est directement liée à la menace qu'ils constituent en tant que force Islamique expansionniste en Asie Centrale. A la différence de la révolution iranienne de 1979, l'idéologie des Talibans se répand comme une traînée de poudre dans l'ensemble de l'Asie Centrale, au grand dam des Russes et des Communistes qui règnent sur les républiques Turques de cette région [NDT : Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizstan, Turkménistan, Turquie,Ouzbékistan, Tatarstan...] Cette popularité est à l'origine de nombreux groupes révolutionnaires qui représentent une menace sérieuse pour les gouvernants de toutes ces républiques Turques. Elle s'est même propagée au Xinjiang [nord-ouest de la Chine].

Maintenant que monde capitaliste a gagné sa guerre contre le communisme, une nouvelle menace se présente à leurs démocraties : la Shari'a. Pour la première fois en cent ans, cette menace touche le monde Occidental et leurs alliés en Asie telle que la Russie, l'Inde et la Chine. La réapparition de cette menace ne peut être portée au crédit de quiconque si ce n'est des Talibans. Aussi bien les rapports tendus [des Talibans] avec leurs voisins du Nord – l'Ouzbékistan et le Tadjikistan - que leur politique de constante hostilité avec leur voisin de l'Ouest, l'Iran, font de ces événements un cycle qui pourrait mener vers la fin du monde selon les récits du Prophète. L'Afghanistan émergeant comme terre de Jihad au 20ème siècle et maintenant au 21ème siècle n'est pas une coïncidence. Cela rend l'Iran extrêmement nerveux.

"Ces personnes qui lors des prières du vendredi ont exprimé de l'envie [admiration] pour les Talibans ont insulté le dernier Imam [l' Ayatollah Khomeiny] et leur position est inacceptable" écrit l'agence officielle d'information IRNA, citant les propos tenus par Khatami lors d'une conférence de presse limitée aux journalistes iraniens.


Ils ont effectivement commencé à attaquer l'héritage de Khomeiny et la malédiction qu'il jette sur les Compagnons et les femmes du Prophète. Pour l'Iran, le seul choix pour faire face à cette menace était de s'allier avec les plus grands ennemis de leurs ennemis, les Etats-Unis, l'Europe, la Russie et l'Inde. Ainsi, ils ont scellé leur adhésion au monde des mécréants et leur inévitable partenariat avec le faux Messie, le Dajjâl.

Puis, naturellement, ces scénarios ont commencé à menacer les marionnettes de régimes Arabes, faisant trembler les despotes. Evidemment, l'image d'Afghans sauvages s'approchant de leurs frontières, exigeant la bay'ah a un Messie et l'adhésion à la Shari'a ne pourra que mettre fin aux voyages à Las Vegas et aux fêtes sur les yachts. Peut être que quelques membres de la famille saoudienne pourraient perdre leurs actions Euro-Disney. Leur solution a donc consisté a utiliser l'arme la plus efficace avec laquelle ils combattent tout mouvement réformateur dans le monde Musulman : leurs savants. L'Arabie Saoudite possède ses propres cas locaux qui ont placé avec succès une chape de plomb sur les Musulmans du monde en les convainquant que la révolution, c'est la "fitnah". Bien sûr, ils ne considéraient pas que ce fût une fitnah de se révolter contre l'empire Ottoman."

[ NDT : Ici, je dois préciser que l'auteur de ce texte ne porte pas les saoudiens dans son cœur. Il affirme que des savants saoudiens ont sciemment remis en cause la validité du hadith sur les bannières noires pour servir les desseins du royaume. N'étant pas un expert en hadith, je n'ai pas de raison de remettre en cause les propos de ces savants ni de mettre en doute leur bonne foi].


"J'ai vérifié un de ces hadiths et son isnaad [chaîne de transmission]. Le hadîth est le suivant :


"Thawbân rapporte que le Messager d'Allah à dit : 'Trois combattrons pour votre trésor [de la Ka'ba], chacun d'eux étant le fils d'un Khalîfah mais il ne sera remis a aucun d'entre eux. Puis, de l'Est émergeront les bannières noires. Puis ils vous combattront comme il n'ont combattus personne auparavant." "Puis il y a certains mots dont je ne me souviens plus" [propos de Thawbân ]. "Puis il dit "Si vous les voyez, prêtez leur allégeance même si vous devez ramper sur la glace. Très certainement, c'est le Khalîfatullâh, le Mahdi."

Ce hadîth se trouve dans le Sahîh Ibn Majâ, dans le Musnad d'Ahmad, dans le Mustadrak d'al-Hakîm et d'autres encore. Maintenant, en analysant la chaîne de transmission présente dans le Sunan Ibn Majâ, j'y ai trouvé les narrateurs suivants :

1/ Rapporté à Ibn Maja par Muhammad Ibn Yahya et Ahmad Ibn Yûsuf. L'Imâm Muslîm dit à propos d'Ahmad Ibn Yûsuf "Il est fiable [thiqqah]." An-Nasâ'i a dit "Il n'y aucun problème avec lui." Ad-Daraqutni le déclare "fiable et noble [thiqqah wa nabîl]."

2/ Abdul-Razzaq Ibn Hammâm as-San'âni, fiable. Ahmad Ibn Hanbal fut interrogé à son propos : "as-tu vu meilleur que Abdul-Razzaq en matière de hadîth ?" Il répondit "Non".

3) Sufyân ath-Thawri, très fiable .Shu`bah, Sufyân Ibn 'Uyaynah, Abu 'AaSim an-Nabîl et Yahya Ibn Ma'în parmi d'autres ont dit: "Sufyân est l'Amîr ul-Mu'mineen" du hadith"!

4/ Khâlid Ibn Mahraan al-Hathaa'. Ahmad Ibn Hanbal a dit "thabt". Ibn Ma'în et an-Nasâ'i ont dit "fiable [thiqqah]."

5/ Abi Qulâba Abdullâh Ibn Zayd al-Harrami. Muhammad Ibn sa'd a dit à son propos, dans son "at-Tabaqah ath-Thaaniyah min Ahl al-Basrah", "Il est fiable [thiqqah]."

6/ Abu Asmâ' `Amrû Ibn Marthad ar-Rahabi. Al-'Ijly a dit à son propos "Shâmi, Tabi'î fiable [thiqqah]."

7/ Thawbân , le Compagnon et le servant du Prophète

8/ Le Prophète (sallallahou alayhi wa salam)

Selia
   Posté le 01-01-2007 à 22:05:15   

Suite et fin très prochainement Inch'ALLAH.


Bonne lecture : )



Wa Salam alaykoum

Selia
   Posté le 02-01-2007 à 08:31:46   

As Salam alaykoum


(Suite et fin)



Dans cette chaîne de narrateurs, il n'apparaît pas de faiblesse. Il y a simplement eu une focalisation sur le terme "Khalîfatullah" pour désigner le Mahdi. Certains ont affirmé qu'Allah ne pouvait avoir de Khalîfa puisque ce mot se rapporte à un successeur qui fait suite à une mort et nous cherchons refuge auprès d'Allah contre cela. Naturellement, Allah est l'Eternel qui ne peut mourir. Plusieurs savants [comme Al-Mâwardi dans " Ahkâm al-SulTâniyah", tout en reconnaissant une divergence de vue] ont affirmé qu'une telle désignation 'était pas possible pour les Pieux Califes [citant l'objection d'Abû-Bakr et de 'Umar à cela] mais c'est ignorer que les savants du tafsîr ont légitimé l'utilisation de ce terme par exception.


L'Imâm al-Qurtubi déclare dans son tafsîr concernant le verset dans lequel Allah dit à propos de la création d'Adam "Inni jâ'ilun fi-l ardhî khalîfah " : "Et Adam est 'Khalîfatullâh' dans l'éxécution de ses lois et de se ordres. Très certainement, il fut le premier des Messagers. Mais il n'y avait personne avec lui sur terre? Il est dit qu'il fut un Messager pour sa progéniture…" Donc l'Imâm al-Qurtubi n'émet pas d'objection à l'utilisation du terme " Khalîfatullâh" en référence à Adam au sujet duquel Allah dit lui-même "Inni jâ'ilun fi-l ardhî khalîfah " [al-Baqara]. Dans le volume 6 de "Fath al-Bâri Sharh Sahîh al-Bukhâri", l'Imâm Ibn Hajar utilise aussi ce terme en référence au verset précédent concernant Adam, dans le chapitre "Kitâb ahadîthi-l anbiyâ, bâb khalqi Adam."


Ainsi, en se basant sur la chaîne de transmission impeccable de ce hadîth et l'absence de consensus sur l'interdiction d'utiliser le terme " Khalîfatullâh" pour le Mahdi, il est possible de conclure qu'il existe un "biais" particulier chez certains savants de certaines régions du monde, en ce qui concerne ce hadîth. Ceux qui ont étudié le hadîth savent que de plus fortes marges de tolérance ont été accordées à des récits bien plus faibles et au contenu bien plus incertain.


Les Russes étaient loin de se douter qu'en choisissant d'occuper l'Afghanistan sur leur chemin vers les eaux tièdes du Sindh au Pakistan, ils provoqueraient peut-être l'étincelle qui allumerait le réveil Islamique que connaîtra le monde avant la descente de 'Issa fils de Maryam. De cette lutte et de ce Jihad pousseront les fruits d'un mouvement global qui enveloppera le monde de l'incroyance dans l'effroi. Un effroi qu'ils n'ont pas ressenti depuis que les soldats du Sultan ont assiégé les murs de Vienne. Les mécréants ont trouvé un bref sursis et un soulagement grâce aux éléments modernistes Musulmans qui se hâtent de combattre les mouvements d'expansion Islamiques. Cependant, les voix de ces modernistes se font de plus en plus inaudibles à mesures que les voix des Musulmans oppressés se font de plus en plus fortes dans leurs demandes de liberté vis-à-vis des gouvernants oppressifs installés par leurs maîtres européens et américains depuis le tournant du 20ème siècle.


Maintenant, au tournant du 21ème siècle, un pays a, pour la première fois depuis 100 ans, proclamé le Livre d'Allah et la Sunnah de Son Messager comme loi, sans compromis. Pour la première fois depuis 100 ans, les Soldats d'Allah combattent les Russes sur le sol Russe. Pour la première fois en près de 100 ans, Kashgar [ville du Xinjiang chinois] connaît une renaissance Islamique et demande un état indépendant basé sur la Shari'a. Les Musulmans du Maroc à l'Afghanistan ont afflués vers les Balkans et ont défait les chrétiens Orthodoxes de l'Est dans leurs propres frontières. Tout ceci [est le fait] d'un petit pays rocailleux d'Asie Centrale, autrefois appelé Khurassan, maintenant appelé Afghanistan, ou les plus nobles et les plus braves des Mujahidîn arabes se sont joints à leurs frères Afghans. Une fraternité destinée à secouer le monde. Les Afghans ont toujours été d'insurmontables et d'indéfectibles combattants, mais jamais des hommes d'états. Les Arabes, sous les bannières de l'Islam, ont une grande histoire de prouesses diplomatiques. Cette combinaison va sûrement représenter la fin du grand sommeil Islamique et le début d'un retentissant Adhân généralisé et concordant.


Dites Inshaa' Allâh…

Wa-Allâhu A'lam


Je suggère aux Musulmans qui détestent toujours les Talibans d'ouvrir leurs yeux et de venir de l'autre côté de la barrière, là ou souffle la brise de la Shahâda.
"



Qu'ALLAH Ta'ala accorde la victoire aux Mudjahidins, amine.


Wa Salam alaykoum