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 la valeur de la femme chez les arabes en période p

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   Posté le 07-12-2006 à 10:28:14   









1- La femme n’avait pas droit à l’héritage. Les arabes disaient : ‘Ne nous hérite que celui qui porte l’épée et protège son clan’.

2- La femme n’avait aucun droit sur son mari, le nombre de répudiations n’était pas limité, le nombre d’épouses pour un seul homme ne l’était pas non plus, et lorsque le mari mourrait, la veuve passait à l’aîné de ses enfants issus d’un autre mariage, en même temps que les biens qui composaient la succession du défunt.
Selon Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée) : ‘A l’époque pré-islamique, l’homme qui perdait son père ou son beau-frère, avait plus de droit sur sa femme (à l’exception de sa mère ou de sa sœur). Il pouvait jouir d’elle, tout comme la consigner chez lui jusqu’à ce qu’elle se rachète en lui cédant sa dot, ou qu’elle meurt et c’est encore lui qui récupérait ses biens’.


3- A l’époque pré-islamique ( al Jahiliyya ), la retraite de continence (al ‘idda[1]) durait une année entière. Le deuil (al ihdad) que portait la veuve pour son mari était éprouvant et humiliant.
Elle portait ses plus mauvais vêtements, se confinait dans la plus mauvaise chambre, renonçait aux parures, aux bijoux et à tout ce qui pouvait l’embellir (azzina). Elle évitait de se parfumer ou de se laver. Son corps ne touchait pas l’eau, elle ne taillait pas ses ongles et ne coupait pas un poil de son corps. Elle se cachait du regard des gens lorsqu’ils étaient en groupe, et au bout d’une année (de deuil). Elle sortait avec un visage très marqué et une odeur nauséabonde.


4- Les arabes de l’époque pré-islamique contraignaient leurs esclaves à la prostitution, et s’accaparaient leur salaire, jusqu’à ce qu’Allah (Exalté) fit descendre : {Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution} [24:33] .


5- Avant l’arrivée de l’Islam, il y avait différentes formes de mariage non-valides (zawaj fassid) chez les arabes :

a) Une forme dans laquelle, un groupe de moins de dix personnes entrait chez une femme et celle-ci avait un rapport sexuel avec chaque homme. En cas de conception d’un enfant, la femme désignait l’homme à qui elle attribuait la paternité.

b) Une forme connu sous le nom de «mariage pour améliorer la lignée». L’homme cédait sa femme à un homme courageux et de haut rang dans le but d’engendrer un enfant possédant les mêmes caractéristiques que lui.

c) Une forme connu sous le nom de «mariage temporaire (nikah al mout’a) ». Le mariage temporaire consiste à épouser une femme pour un délai déterminé. La législation islamique a finit par le déclarer illicite. Certaines sectes chiites imamites [2] l’autorisent.

d) Une forme connu sous le nom de «mariage par compensation (ach-chighar) ». Il consiste à ce que l’homme donne en mariage une femme : soit sa fille, sa sœur ou toute autre femme qui est sous sa tutelle à un tiers à condition que ce dernier lui donne en mariage une femme sans la dot, car l’échange prend la place de la dot.

Les deux derniers mariages se fondent sur la règle selon laquelle la femme est propriété de l’homme tout comme son argent et son bétail.
Ces pratiques existent encore de nos jours chez certains peuples primitifs comme les bohémiens.


Quant aux arabes de noble lignée comme les Quraysh, le mariage qu’ils pratiquaient est le même que celui des musulmans, comportant les fiançailles, la dot et le contrat. L’Islam a confirmé ce mariage tout en mettant fin à certaines traditions qui privent les femmes de leurs droits, comme le fait de les contraindre à se marier avec qui on veut, les empêcher de renouer avec leurs époux (après une séparation), reprendre injustement leur dot, etc…

L’Emir des croyants ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée) disait : "Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous" [#800000][Al Boukhari]. [/#]


Pour plus de renseignements sur ce sujet se référer à l’ouvrage : «la femme entre la valorisation de l’Islam et l’avilissement de la Jahiliyya».



L’enterrement des filles vivantes
:


Les arabes de l’époque pré-islamique haïssaient les filles, ils les enterraient vivantes par crainte du déshonneur. L’Islam a désapprouvé cette pratique. Le Très Haut (Exalté) a décrit son atrocité et a dit des arabes de cette époque (al Jahiliyya) : {Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !} [ 16: 58-59 ].
Le Très Haut (Exalté) les a blâmé en disant : {et qu’on demandera à la fille enterrée vivante, pour quel péché elle a été tuée} [81:8-9] .



Notes de page :

[1] : Note du traducteur : La retraite de continence est une période qui suit la mort du mari ou le divorce. Durant cette période, la femme n’a pas le droit de se remarier.


[2] : Note du traducteur : Les chiites imamiyya sont une secte qui considère comme usurpateurs les trois premiers califes, Abou Bakr, ‘Omar et Othman (qu’Allah les agrée) et voient dans l’imam ‘Ali le successeur légitime du prophète (P. et B. d'Allah sur Lui), alors que ‘Ali lui même a déclaré publiquement que les meilleurs hommes de cette communauté après le prophète saws sont Abou Bakr et ‘Omar (qu’Allah les agrée) .
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